Grâce aux drones, créer des jumeaux numériques d’infrastructures, d’ouvrages et de bâtiments n’a jamais été aussi simple. L’inspection d’un pont comme celui qui enjambe l’Artuby, dans les Gorges du Verdon, a pourtant de quoi éprouver les nerfs d'un pilote.

Les tourbillons que crée le vent en s’engouffrant sous l’édifice rendent l’évolution complexe. Une collision avec l’une de ces piles pourrait précipiter le drone 130 mètres plus bas.

C’est dans ce type de conditions qu’il est bon de pouvoir compter sur le système d’évitement d’obstacles unique en son genre du drone ANAFI Ai.

Les caméras stéréo du drone ANAFI Ai, situées de part et d’autre de la caméra principale, assurent la perception des obstacles jusqu’à 30 m.

Quel que soit l’angle de tangage de la caméra principale, le système de perception est constamment orienté dans le sens de déplacement du drone.

ANAFI Ai construit et met à jour toutes les 30 ms une grille d’occupation, représentant son environnement proche. C’est sur cette matrice 3D (représentée par les voxels colorés, dans la vidéo ci-dessous) que s’appuient les algorithmes anti-collision.

30 fois par seconde, ANAFI Ai élabore de multiples trajectoires d’évitement, pour n’en retenir qu’une. Celle qui permet d’éviter une éventuelle collision avec un obstacle, tout en déviant le moins possible de sa trajectoire nominale.

Cette fonction peut être activée aussi bien en vol autonome (plans de vol, missions de photogrammétrie) qu’en vol manuel. L’évitement d’obstacles a été conçu pour supporter une vitesse horizontale allant jusqu’à 8 m/s (28 km/h).

Une fois l’obstacle contourné, ANAFI Ai reprend sa trajectoire d’origine et poursuit son objectif principal : l’accomplissement de sa mission.